08-15 juillet 2013 : révision des priorités, on maçonne!

Bonjour, bonjour! Eh bien voilà, la semaine est déjà écoulée, et il s'est passé pas mal de choses à Bessou, certaines auxquelles nous nous attendions et d'autres pas, mais voici en tous les cas un nouveau long billet plein de photos. Vous êtes prêts?

Isolation par l'extérieur (et enduit!)

Le gros chantier du moment à Bessou (celui qui va tout de même métamorphoser la maison, ce n'est pas rien) suit son cours. Sébastien et moi avons souvent eu l'occasion de passer sur place pour constater l'avancement et donc prendre quelques photos...

Le 8 juillet au soir : le treillage plastique est posé sur une partie de la façade ouest. 

Vu de près, ça donne ça. C'est ce qui permettra aux couches supérieures d'enduit de bien tenir à la laine de roche. 

Le 12 juillet en fin de matinée, on en est là : façade ouest prête à enduire...

... ainsi que la partie de la façade nord accessible depuis le sol! 

Et le mur de la chaufferie a été piqué de tout l'ancien enduit qui ne tenait pas. Ici, tout est prêt pour recommencer le mille-feuille : sous-enduit, laine de roche, treillage plastique... (Notez l'apparition de deux trous sur la portion gauche du mur)

Il s'agit en fait des trous grâce auxquels notre silo à granulés bois sera rempli. Il fallait préparer cela avant que les maçons n'interviennent de ce côté de la façade.  

Vendredi soir, après le passage des chauffagistes Rémy et Noël (mon cousin et mon oncle), c'est chose faite. Cette façade est vraiment prête pour la suite, maintenant! 

 Ce lundi soir 15 juillet, enfin, la couleur finale apparaît! La métamorphose commence, les amis, et nous sommes ravis de notre choix de teintes!

Que dire? Bien sûr, le chantier est loin d'être fini, mais là, c'est un sacré symbole pour nous. Voilà nos Terrasses de Bessou qui émergent! On a hâte que toutes les façades soient traitées... mais pour cela, on a encore du travail pour faciliter l'avancée des maçons. Il reste une tranchée à boucher devant l'ex entrée principale de la maison, à l'est (dès que Rémy aura passé les évacuations qui manquent de ce côté), mais surtout, et c'est l'imprévu dont je parlais en introduction, on a eu une petite histoire de mur à régler...

C'est l'histoire d'un (autre) mur...

Vendredi matin, donc, alors que je me rendais sur le chantier pour discuter de mille détails avec les plombiers chauffagistes, le chef d'équipe du maçon m'a fait part de son inquiétude quant à un bout de mur en face de la chaufferie. Il faut dire qu'il était légèrement fissuré et que ça aurait été dommage qu'il s'écroule sur l'enduit tout neuf qui sera appliqué de ce côté dans les semaines qui viennent. Voilà deux photos qui, en plus de la démonstration en direct (le mur bougeait quand on s'appuyait fortement dessus), vous convaincront sans doute que les craintes du maçon étaient fondées.

Le problème, c'est que l'échafaudage sur cette portion de façade sera posé ce jeudi, si tout va bien. Vous l'avez donc compris : il nous fallait régler le problème ce week-end. Tant pis donc pour notre plancher doublé presque fini de la chambre Lavoir, nous nous sommes attelés à cette tâche-là prioritairement. Et comme on a des caractères un peu entiers (et aussi comme on comptait de toute façon élargir ce passage - qui, amputé de la quinzaine de centimètres de notre isolation par l'extérieur, devenait ridiculement étroit), nous avons décidé de tout casser. Comme quoi, la démolition, ça n'en finit jamais. :)

On récupère au passage de très belles pierres pour l'aménagement futur de ce coin-là (qui, lui, attendra un peu plus longtemps, maintenant)

OK. Ça, c'est fait (samedi vers 15h). 

... qui débouche sur une histoire d'escalier!

Alors, le mur ne risque plus de s'effondrer sur l'enduit tout neuf, c'est très bien, mais dans le passage, là-bas, il reste toujours plein de tuyaux qu'il faut enterrer pour que les maçons puissent poser l'échafaudage. On s'est dit que nous aurions tout intérêt à nous rapprocher de l'aménagement final pour ce coin, à savoir à créer un escalier neuf. Plus exactement, une structure bétonnée dans l'esprit d'un escalier qu'on habillera ultérieurement de son revêtement définitif (probablement du bois. A voir...). Aussitôt dit, aussitôt fait : le reste de la journée de samedi a été consacré à préparer le coffrage dudit escalier.

On déblaye au maximum pour faire un beau lit de sable qui va bien avant d'installer hérisson et fers à béton... 

Gaines et tuyaux sont ensuite protégés par du sable bien tassé 

 Dimanche matin, c'est parti pour bétonner! Regardez bien cette bétonnière ; vous ne le savez pas encore, mais dans quelques heures à peine, elle va nous lâcher (non, en effet, "c'est pas cool", je ne vous le fais pas dire).

Vu l'accessibilité du site, on transfère le béton depuis les brouettes jusqu'au coffrage par seaux. Ça se fait. Sébastien s'occupe du transfert pendant que je remplis des bétonnières, jusque-là tout va bien. 

Mais à un moment, la bétonnière s'est mise à faire de drôles de bruits et pour finir, a complètement arrêté de tourner. Aux grands maux, les grands remèdes : on fait le mélange directement dans les brouettes à la truelle puis à la pelle (ça c'est quand j'ai eu trop mal au dos et que j'ai renoncé à touiller du béton). 

Allez, trois marches sur quatre de faites, ce n'est pas si mal!

Alors, évidemment, on n'a pas terminé notre escalier, mais il faut reconnaître que dans ces conditions (ajoutez à la panne de bétonnière la fin du stock de sable et de ciment), on s'en est pas mal sortis! Et en tout cas, les maçons peuvent bosser tranquillement de ce côté-là!

Des nouvelles de la bétonnière

Mais oui, je sais que vous vous inquiétez tous du sort de la bétonnière : que lui est-il donc arrivé? Il se trouve que cet animal a un certain âge (mon père l'avait acheté quand j'habitais encore chez mes parents, je crois bien. Je ne suis certes pas Mathusalem, mais pour une bétonnière, ça commence à faire...) et qu'il est fréquent chez ces bestioles que les roulements à billes lâchent. Ce lundi soir, après quelques recherches sur le Net, nous sommes donc retournés sur place pour ouvrir le ventre de la bétonnière de mon papa et vérifier notre hypothèse. Passons sur la difficulté de dévisser des écrous pris dans des générations de fournées de béton, une fois trouvé le sésame, nous avons trouvé ça (âmes sensibles, s'abstenir).

D'un côté, un roulement à billes en (apparemment, mais je ne suis pas spécialiste) bon état. 

 De l'autre côté, un roulement à billes complètement explosé (et là, pas besoin d'être spécialiste pour le constater).

La bonne nouvelle, c'est qu'on peut changer cette pièce. La mauvaise, c'est qu'on n'a encore aucune idée de comment faire... A suivre, donc!

Photos nature à foison!

Et pour clôturer ce billet, la traditionnelle catégorie des photos nature. J'ai donc l'immense joie (et soulagement, je peux bien le reconnaître) de vous annoncer que nos petits rouge-queue vont bien et ont quitté le nid sans encombre. Quand je suis allée sur place vendredi matin, ils voletaient partout dans la maison. Je leur ai ouvert toutes les fenêtres pour qu'ils sortent si ça leur chantait... Ça a dû leur plaire car samedi matin il n'y avait plus personne du "mauvais côté" des fenêtres!

 Le premier hôte de la chambre Lavoir!

 Un des bébés rouge-queue!

Cssss, cssss, cssss, cssssssssssssssssssss! Vous avez évidemment reconnu le chant des cigales (hum!), qui s'en donnent à coeur-joie à Bessou avec les chaleurs de ces derniers jours. En voici une qui traînait par terre près du mur sacrifié. Après lui avoir tiré le portrait, je suis allée la reposer dans un lieu plus sûr!

Mais oui, j'aime les nids et je me découvre un attrait évident pour l'ornithologie. Cela dit, je me confronte aussi cruellement à mon ignorance crasse en ce domaine (remarquez : l'avantage, c'est que je peux faire des progrès énormes! ;-) ). Voici donc le nid de la semaine, douillet et blotti dans un trou du linteau de la porte du four à pain. Je n'ai pas vraiment eu le temps de voir le petit oiseau qui vivait là (trop furtif pour moi), mais il n'est pas bien gros et sa tête était d'un joli brun rosé. Des idées?