16 juin : on vous a manqué, hein? ^_^

Vous n'aurez sans doute pas manqué de le constater : pas de billet la semaine dernière, et pour cause, nous avons pris un peu de repos pour aller passer un week-end en famille près de l'océan... Cela dit, ce samedi, nous étions de nouveau sur notre chantier, fidèles au poste pour continuer à piquer nos murs... Nous sommes passés au coin nuit de notre futur appartement (que Justin avait commencé à piquer il y a deux semaines) ; il a en effet été recouvert, sans doute dans les années 50 ou 60, d'un enduit au ciment très imperméable, et donc très mauvais pour la régulation du taux d'humidité des murs, surtout dans les maisons anciennes avec des murs en pierres comme la nôtre. Avant toute autre opération de réfection, donc : il faut tout piquer! Et je ne vous cache pas que l'enduit au ciment, c'est autrement plus coriace que le gentil plâtre qu'il y avait dans le futur coin jour de l'appartement (qui, lui, avait été fait sans doute au début du siècle passé)... Et c'est parti pour se faire des biscoteaux d'enfer! 

Pour rappel, le 3 juin 2012, Justin avait fait ça...

Hier, on a donc commencé par "rejoindre" la porte depuis le morceau de mur qu'avait piqué Justin

Puis on repart dans l'autre sens, direction la future porte d'entrée...

Pratique, ces deux tiges métalliques fichées dans le mur : ça permet de constater l'état d'avancement... 

Je profite de cette photo pour vous expliquer la meilleure méthode que nous avons trouvé pour venir à bout de ce... cet enduit coriace : on donne d'abord de grands coups de masse sur les bords du "front de piquage" pour fragiliser la couche d'enduit (cf. les traces que vous pouvez voir sur la photo précédente), et ensuite on reprend le marteau et le burin pour tout décoller... 

Bessou, un chantier fa-mi-lial! ^_^ 

(Je vous rassure, on ne l'a pas fait "bosser" ("jouer" serait plus juste) tout l'après-midi)

Samedi soir, après un peu de déblayage...

Selon les endroits, cependant, nous n'avons pas rencontré le même niveau de difficulté : le mur nord, par exemple, a été beaucoup plus simple à attaquer que le mur sud et surtout à avancer (peut-être parce que, étant directement au contact de l'extérieur, l'humidité du sol a pu affaiblir l'enduit?). C'était donc un peu notre remontant, notre petit plaisir, d'aller faire tomber de l'enduit sur ce mur-ci quand on en avait assez de se casser les bras sur celui d'en face... Eh oui, à chacun ses petits bonheurs! ^_^

 Un petit trou pour amorcer le tout...

Un grand bout de mur... 

Et hop, un mur presque entier dégagé! Evidemment, le gros évier en ciment (très très lourd) nous a empêchés de tout finir sur la largeur, mais ça ne devrait pas prendre trop de temps...

 Avec quelques brouettes de gravats en moins

Pour se donner une idée, nous avons aussi fait une petite amorce sur le mur ouest : a priori, ça devrait être moins coriace que le mur sud. Ouf!

En ce moment, c'est également une explosion de floraisons fort sympathiques, à commencer par le beau rosier tout récemment taillé par macopineadeline, et sa voisine la lavande...

... mais aussi, le grenadier (qui a d'ailleurs gardé ses fruits de l'année passée - mais que font les propriétaires?)

... sans parler d'un jeune tilleul en pleine floraison qui se trouve non loin sur la route et qui a embaumé cette belle journée ensoleillée. Le soir, nous avons même eu la chance d'observer un lézard vert, qui profitait de la chaleur que restituait la terrasse une fois le soleil couché. Cela faisait des années que je n'en avais pas vu!

Ce que je ne vous dis pas, c'est qu'il y a aussi des points négatifs au fait que la nature soit en pleine forme : les effets de nos dernières séances de tonte et de débroussaillage sont bien amoindris! Je pense que notre prochain week-end à Bessou sera essentiellement consacré aux extérieurs, donc... Et comme nous sommes de nouveau en vadrouille la semaine prochaine, nous nous en occuperons dans deux semaines (pour être bien sûrs d'avoir assez de travail! ;-) )

02-03 juin (2012) : ça sent la fin (enfin, pas non plus LA fin, mais bon...)

Voici venue la fin du week-end, c'est-à-dire pour moi l'heure de vous faire mon petit compte-rendu hebdomadaire. Nous étions censés être seulement tous les deux à travailler à Bessou ces jours-ci, mais mon frère Justin et notre amie Adeline se sont joints à nous inopinément aujourd'hui. Voilà qui nous a encore permis de bien avancer! Nous avons encore une fois varié les plaisirs pour ne pas nous lasser et en fonction des activités des tout-petits à gérer en parallèle...

Pour commencer, et pour nous aider à garder le moral, le samedi j'ai donné un bon coup de tondeuse partout où j'ai pu la passer. Comme c'est grand, ça m'a bien pris 3 heures, mais enfin on respire drôlement mieux, ensuite!

C'est sûr qu'elle repoussera, cette herbe, mais quand même des abords entretenus "c'est bon pour le moral" (comme disait l'autre...)

Il y a même un endroit où on est "tombés sur un os". La tondeuse a heureusement survécu à cet obstacle inattendu...

Après ça, nous sommes revenus sur le lieu de nos derniers "méfaits" : notre futur appartement. Nous avons mis Adeline à contribution pour finir de piquer un bout de mur qui avait survécu au week-end dernier, et Sébastien a fini de rouvrir notre alcôve mystère à côté de la cheminée (j'ai malheureusement oublié de prendre une photo du résultat final). Nous avons également évacué de la pièce une des anciennes poutres grâce aux antiques méthodes des Égyptiens : avec quelques rondins! D'ailleurs, ça a drôlement bien marché! Pendant ce temps-là, Justin, fraîchement arrivé, est allé commencer le piquage des murs du côté "nuit" de notre futur appartement...

Adeline est "au coin" pour piquer un petit bout de mur oublié...

 ... pendant que Sébastien et moi jouons aux bâtisseurs de pyramides!

 On change de côté, et on recommence! Ici, nous serons dans le couloir d'entrée...

Et voilà pour le coin "jour" de l'appartement! Nous réfléchissons maintenant à l'opportunité de sabler les murs piqués ou non avant de faire tomber le plancher. En attendant, et pour que ça avance, nous préparons la suite : un étai pour s'assurer que notre belle cheminée surprise ne s'effondrera pas une fois que le plancher de l'étage aura disparu dans une des deux futures chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite, et la suppression d'une cheminée décorative dans l'autre!

Et hop, un étai pour se rassurer...

La cheminée de la future seconde chambre accessible aux personnes à mobilité réduite en 2010

03 juin 2012, 18 heures : plus de cheminée!

Après ces travaux, et à la faveur du retour du soleil, nous nous sommes tous rués dehors : Adeline s'est chargée de donner un peu d'air au rosier qui se trouve devant la maison tandis que Justin et Sébastien ont relevé leurs manches pour dégager le four à pain...

Je n'ai malheureusement pas de photo de l'état initial, mais sachez qu'il y avait pas mal de boulot pour qu'on puisse voir la boîte aux lettres aussi nettement! Merci Ade!

Pour rappel, une petite photo du 17 mai dernier : même si ce n'était pas l'objet principal de la photo, on peut y voir l'état du four à pain...

Ce soir, c'était beaucoup plus clair!

Il a fallu sortir pas mal de brouettes de tuiles cassées et autres gravats pour pouvoir accéder à la végétation qui avait poussé en hauteur...

Nous avons retrouvé les vestiges de la cuisine d'autrefois : marmite, poêle, et il reste même un gros chaudron à moitié enfoui sous les gravats dans un coin!

 Les adeptes du feu de joie que nous sommes ne se sont évidemment pas privés d'allumer un nouveau foyer...

Il reste encore du travail pour finir de vider le four complètement, mais les garçons ont déjà bien avancé. Ensuite, nous pourrons placer au-dessus une structure provisoire pour le mettre hors d'eau et éviter qu'il ne s'effondre encore plus...