lundi 30 avril 2012

30 avril 2012 : Au pont du Premier Mai, tes poutres fais tomber!

Lors de mon dernier message, nous avions laissé la pièce qui sera plus ou moins le coin jour de notre appartement sans plafond, mais avec encore deux poutres à éliminer et encombrée des restes de feu le plancher des combles... Eh bien, en voilà un qui porte doublement bien son nom puisqu'il a fini sur notre petit tas "à brûler", et il n'a pas résisté longtemps aux flammes... Le dégagement des débris et leur incinération a occupé Sébastien toute la matinée de jeudi dernier...




Laissant passer un week-end en famille, nous arrivons à la matinée d'aujourd'hui. Je n'étais malheureusement pas là pour suivre l'évolution du chantier "en direct", mais un petit passage sur place m'a permis de constater que mon homme est bel et bien venu à bout de ces deux poutres seul (avec une corde et deux étais, tout de même) et en deux ou trois heures... Chapeau!

Sur la photo ci-dessous, on peut voir l'emplacement des deux poutres sur le mur de gauche (un morceau de la première, recouvert de lattes qui servaient de support au plâtre, dépasse encore du mur, et le trou de l'emplacement de la seconde se devine au-dessus de la porte).



Ça permet évidemment de faire des photos plus faciles à interpréter pour qui ne connaîtrait pas les lieux, sans ces obstacles intempestifs qui ne permettaient pas bien de visualiser ces fameux volumes... Vous voyez donc sur les photos ci-dessous (outre Sébastien et mon papa) respectivement notre futur coin salon avec la hauteur sous plafond correspondante, la partie de l'étage où nous aménagerons la salle de bains et les sanitaires (et au-dessus de laquelle j'aurai mon bureau en mezzanine), et enfin le côté de la pièce d'où partira l'escalier desservant une chambre sous les combles...







Et bon, même si je sais bien que ça n'est pas nouveau, je trouve ça assez impressionnant pour vous le montrer tout de même : le moins qu'on puisse dire est que ces poutres avaient fait le bonheur des termites par le passé. Heureusement que nous ne comptions pas les garder! (Allez, un petit tronçon de 2 ou 3 mètres sera peut-être réutilisable...) Vous pouvez donc constater ci-dessous que la poutre qui arrivait au-dessus de la porte n'était à cet endroit plus que sciure et ne tenait guère que par son coffrage (!). Sur la deuxième photo, on voit bien que les termites procèdent par cercles concentriques à partir du coeur de la grume (ben oui, tant qu'à faire, faisons une leçon de choses!).






Enfin, pour parachever son labeur du jour, Sébastien a fini de desceller le conduit de l'ancienne chaudière qui remontait depuis le rez-de-chaussée...





Demain, c'est le Premier Mai. Nous serons à cette occasion de "vrais travailleurs" puisque nous continuerons le chantier : au programme, finir de débiter et évacuer les poutres, et éventuellement commencer à piquer le mur à gauche de la cheminée pour voir dans quel état sont les pierres (pour pouvoir décider ensuite de les laisser apparentes ou non...)

mercredi 25 avril 2012

25 avril 2012 : Seb ne s'est pas tourné les pouces!

Eh oui, me revoilà de nouveau pour vous montrer quelques photos de la journée de travail solitaire de Sébastien à Bessou. C'est que ce plafond, là, ça lui pesait... Armé de son entrain, d'une belle scie électrique et d'autres ustensiles aussi poétiques que silencieux, il est donc parti ce matin pour "achever le boulot"... 

Alors, que je vous explique un peu, pour vous aider à comprendre les photos que vous allez voir si tout n'était pas suffisamment clair... Sur la longueur de ce grand espace que nous avons ouvert (anciennement deux chambres et un couloir ; à l'avenir, notre cuisine / salon / salle à manger + bloc sanitaires), il y a actuellement deux poutres qui séparent approximativement la pièce en trois parts égales. Mettons, pour simplifier ("car il faut toujours simplifier" comme dirait l'autre), que ce sont des "travées", comme dans les bâtiments agricoles (même si ça n'en sont pas, nous sommes bien d'accord). Ce week-end, Sébastien avait fini de démonter le plafond sur une première travée ; il lui en restait donc deux pour se faire plaisir aujourd'hui...

Procédant avec ordre et méthode (sans quoi il aurait pu se retrouver acculé à un mur et cerné de vide, ce qui eût été ballot), Sébastien a donc commencé par tronçonner le plancher de la deuxième travée par au-dessus avant de faire tomber les chevrons...






Travée n°2 finie! Vous voyez du coup ici une des deux poutres dont je vous parlais au début, posée sur un pilier de bois...



Ensuite, et fort logiquement, on passe à la troisième et dernière travée... (Vous noterez au passage que la disqueuse a eu raison de la fixation de la conduite qui nous embêtait ce week-end)





Tant qu'il en est encore temps, on prend une dernière photo depuis en haut...



Et hop! Voilà, il n'y a plus de combles au-dessus de notre futur appartement!



Plus que nos deux poutres transversales...


 
Ceci est donc à peu près la hauteur de plafond que nous aurons à terme à cet endroit de la pièce (ailleurs cela variera car il y aura une chambre et un petit bureau en mezzanine).




Notre futur coin salon... (Ne faites pas attention au désordre, je vous en prie. Je ne pensais pas recevoir de visites aujourd'hui...)



Seule petite chose à régler : comment traiter ce curieux "décrochage" de la cheminée entre les deux niveaux...




Sébastien a commencé à réalimenter le foyer pour le prochain feu de joie...



... mais il y a encore du combustible en stock!



Encore une belle journée de boulot! :-D Et vous savez ce qu'il fait, là, Seb, pendant que je vous raconte ses exploits? Il DORT! ^_^

La suite demain (en vrai, mais le billet de blog attendra la semaine prochaine, car nous nous absentons quelques jours). Au programme : nettoyage du chantier et évacuation des débris dans un bon feu! Ensuite, il faudra trouver la meilleure façon de descendre les fameuses deux grosses poutres qui restent sans se blesser ni faire s'écrouler la maison, et "piquer" le mur à gauche de la cheminée pour découvrir les pierres qui se cachent dessous et décider de les laisser apparentes ou non...

A plus tard!

lundi 23 avril 2012

21-22 avril 2012 : Quand c'est les giboulées... fais ce qu'il te plaît! ^_^

Je crois que nous avons tous eu droit à la même météo, ce week-end, du moins en France métropolitaine : les fameuses giboulées de mars (qui depuis plusieurs années, arrivent systématiquement en retard, d'ailleurs), avec une grosse dominante de pluie par rapport aux éclaircies... A Bessou, il y a du travail dedans comme dehors. Nous avions prévu de finir de déblayer le cabanon qui s'était effondré en début de semaine, mais nous n'avons pas achevé la tâche, faute de plages de soleil suffisamment longues. Néanmoins, aidés par mon frère Justin, nous avons papillonné au gré des éclaircies et des travaux et avons fait avancer le chantier... Dans un souci de lisibilité, je vous épargnerai les allées et venues pour classer un peu tout ça...

Le cabanon...
Après avoir détaché de la structure quelques outils agricoles d'antan quelque peu dangereux dans la situation présente (des cadres en bois hérissés de lames - rouillées, bien sûr - pour casser les mottes de terre) et retiré de grands pans de tôle, les garçons ont bien avancé le démontage de la cabane...






Chute des plafonds : ça continue!
Nous avions laissé notre futur appartement jonché des morceaux du plafond presque totalement démonté dans l'ancienne chambre du fond du couloir... Sébastien a tout d'abord fini de faire tomber ledit plafond sur la largeur qui restait, après quoi Justin et moi nous sommes attelés au déblaiement. Et hop, un grand feu de joie pour éliminer ce qui pourrait subsister de termites dans le lot!



On trouve d'ailleurs de drôle de choses, dans les gravats de plafonds effondrés. En témoigne cette "rencontre du troisième type" avec une sorte de gros rat momifié... Plus tard nous trouverons aussi une grosse souris et un petit mammifère non identifié (car il lui manquait la tête, pauvre bête, et je ne m'y connais pas assez en bestioles desséchées pour pouvoir dire de quoi il s'agissait). L'idée que ces vénérables reliques soient probablement plus âgées que mon père m'a fait un peu bizarre... mais elles ont quand même fini au feu!





Ensuite, on balaie les gravats et la poussière qui restent. Ici, il me paraît opportun de préciser que nous appliquons en effet avec un grand sérieux le conseil d'un artisan venu sur place pour réaliser un devis : on essaie de garder le chantier le plus propre et ordonné possible tout le temps pour ne pas se décourager, voir les travaux avancer et éviter absolument que de petites choses sans importance parasitent notre état d'esprit... Nous balayons, donc, puis l'homme à la massue fait son apparition avec un sourire diabolique : à défaut de têtes, ce sont les chevrons qui vont tomber! Ça fait de la poussière (mais ça ne réveille pas un bébé qui dort dans la même maison...)!







Suite à cette avalanche de chevrons (dont aucun, à notre grande surprise, n'a traversé le plancher du dessous, pourtant bien attaqué lui aussi par les bébêtes), devinez quoi? Il faut déblayer! Là, ça n'a pas été de tout repos, parce que chacun de ces spécimens mesurait 3 à 4 mètres de long (je n'ai pas le compas dans l'oeil, désolée pour le manque de précision!), et aucun n'était suffisamment mangé par les termites pour pouvoir être considéré comme "léger". Bilan : seuls deux de ces chevrons ont rejoint le feu de joie. Nous avons stocké les autres dans l'idée de les réutiliser pour mettre hors d'eau le petit four à pain situé derrière la maison en lui bâtissant une toiture de fortune (ça tombe bien, dis donc : on a aussi récupéré des tuiles!)... Ci-dessous, une vue de la hauteur de la pièce une fois les chevrons évacués ; les deux hommes forts du week-end déplaçant deux radiateurs en fonte d'environ 200 kg chacun ; et nos trois petits tas : à brûler, à réutiliser éventuellement, et les gravats qui pourront être recyclés (pour empierrer des cheminements piétons ou des places de parking avant la pose du revêtement de finition, par exemple)...








Après ça... eh bien, il faut penser à la suite des plafonds à démonter! Du coup, nous avons évacué les dernières choses qui étaient stockées au grenier (un vieux coffre en bois, des fers d'outils sans leurs manches, des couvercles en fer blanc, des pots de terre cuite ébréchés, que sais-je encore...) pour le dégager complètement. Il reste encore à démonter le tubage de l'ancienne chaudière (trop coriace pour Seb cette fois-ci ; il faudra revenir avec une disqueuse adaptée!) et à décider si nous voulons piquer le mur pour mettre les pierres à jour (pour ça, on va faire des tests sur le même mur, mais dans la pièce du dessous). Ensuite, ce sera reparti pour un tour, et même deux, parce que, certes, on a bien avancé, mais il reste encore les deux tiers du plafond à démonter! Et puis en parallèle de tout ça, il faudra que l'on réfléchisse à une façon de valoriser cette fenêtre ancienne qui ressemble une meurtrière (et qui prouve, comme plusieurs autres dans le même mur un peu plus bas, qu'à l'origine, le bâtiment s'arrêtait là et donnait sur l'extérieur)...






La bonne surprise du week-end
Lors de la démolition des cloisons dans cette partie de la maison, un petit sondage dans le plâtre du mur est de notre futur salon séjour avait mis à jour, au niveau d'un (certes large) conduit de cheminée que nous voulions supprimer, ce qui semblait être une belle pierre... Eh bien, après avoir démonté la petite cheminée en marbre qui était posée devant, Sébastien a trouvé ça...








On peut donc dire qu'on a gagné une cheminée pour notre salon! :) (Ci-dessous, la fameuse photo post-déblaiement... C'est vrai que c'est mieux, non?)


Et voilà : encore un bon week-end de boulot! ^_^