lundi 23 avril 2012

21-22 avril 2012 : Quand c'est les giboulées... fais ce qu'il te plaît! ^_^

Je crois que nous avons tous eu droit à la même météo, ce week-end, du moins en France métropolitaine : les fameuses giboulées de mars (qui depuis plusieurs années, arrivent systématiquement en retard, d'ailleurs), avec une grosse dominante de pluie par rapport aux éclaircies... A Bessou, il y a du travail dedans comme dehors. Nous avions prévu de finir de déblayer le cabanon qui s'était effondré en début de semaine, mais nous n'avons pas achevé la tâche, faute de plages de soleil suffisamment longues. Néanmoins, aidés par mon frère Justin, nous avons papillonné au gré des éclaircies et des travaux et avons fait avancer le chantier... Dans un souci de lisibilité, je vous épargnerai les allées et venues pour classer un peu tout ça...

Le cabanon...
Après avoir détaché de la structure quelques outils agricoles d'antan quelque peu dangereux dans la situation présente (des cadres en bois hérissés de lames - rouillées, bien sûr - pour casser les mottes de terre) et retiré de grands pans de tôle, les garçons ont bien avancé le démontage de la cabane...






Chute des plafonds : ça continue!
Nous avions laissé notre futur appartement jonché des morceaux du plafond presque totalement démonté dans l'ancienne chambre du fond du couloir... Sébastien a tout d'abord fini de faire tomber ledit plafond sur la largeur qui restait, après quoi Justin et moi nous sommes attelés au déblaiement. Et hop, un grand feu de joie pour éliminer ce qui pourrait subsister de termites dans le lot!



On trouve d'ailleurs de drôle de choses, dans les gravats de plafonds effondrés. En témoigne cette "rencontre du troisième type" avec une sorte de gros rat momifié... Plus tard nous trouverons aussi une grosse souris et un petit mammifère non identifié (car il lui manquait la tête, pauvre bête, et je ne m'y connais pas assez en bestioles desséchées pour pouvoir dire de quoi il s'agissait). L'idée que ces vénérables reliques soient probablement plus âgées que mon père m'a fait un peu bizarre... mais elles ont quand même fini au feu!





Ensuite, on balaie les gravats et la poussière qui restent. Ici, il me paraît opportun de préciser que nous appliquons en effet avec un grand sérieux le conseil d'un artisan venu sur place pour réaliser un devis : on essaie de garder le chantier le plus propre et ordonné possible tout le temps pour ne pas se décourager, voir les travaux avancer et éviter absolument que de petites choses sans importance parasitent notre état d'esprit... Nous balayons, donc, puis l'homme à la massue fait son apparition avec un sourire diabolique : à défaut de têtes, ce sont les chevrons qui vont tomber! Ça fait de la poussière (mais ça ne réveille pas un bébé qui dort dans la même maison...)!







Suite à cette avalanche de chevrons (dont aucun, à notre grande surprise, n'a traversé le plancher du dessous, pourtant bien attaqué lui aussi par les bébêtes), devinez quoi? Il faut déblayer! Là, ça n'a pas été de tout repos, parce que chacun de ces spécimens mesurait 3 à 4 mètres de long (je n'ai pas le compas dans l'oeil, désolée pour le manque de précision!), et aucun n'était suffisamment mangé par les termites pour pouvoir être considéré comme "léger". Bilan : seuls deux de ces chevrons ont rejoint le feu de joie. Nous avons stocké les autres dans l'idée de les réutiliser pour mettre hors d'eau le petit four à pain situé derrière la maison en lui bâtissant une toiture de fortune (ça tombe bien, dis donc : on a aussi récupéré des tuiles!)... Ci-dessous, une vue de la hauteur de la pièce une fois les chevrons évacués ; les deux hommes forts du week-end déplaçant deux radiateurs en fonte d'environ 200 kg chacun ; et nos trois petits tas : à brûler, à réutiliser éventuellement, et les gravats qui pourront être recyclés (pour empierrer des cheminements piétons ou des places de parking avant la pose du revêtement de finition, par exemple)...








Après ça... eh bien, il faut penser à la suite des plafonds à démonter! Du coup, nous avons évacué les dernières choses qui étaient stockées au grenier (un vieux coffre en bois, des fers d'outils sans leurs manches, des couvercles en fer blanc, des pots de terre cuite ébréchés, que sais-je encore...) pour le dégager complètement. Il reste encore à démonter le tubage de l'ancienne chaudière (trop coriace pour Seb cette fois-ci ; il faudra revenir avec une disqueuse adaptée!) et à décider si nous voulons piquer le mur pour mettre les pierres à jour (pour ça, on va faire des tests sur le même mur, mais dans la pièce du dessous). Ensuite, ce sera reparti pour un tour, et même deux, parce que, certes, on a bien avancé, mais il reste encore les deux tiers du plafond à démonter! Et puis en parallèle de tout ça, il faudra que l'on réfléchisse à une façon de valoriser cette fenêtre ancienne qui ressemble une meurtrière (et qui prouve, comme plusieurs autres dans le même mur un peu plus bas, qu'à l'origine, le bâtiment s'arrêtait là et donnait sur l'extérieur)...






La bonne surprise du week-end
Lors de la démolition des cloisons dans cette partie de la maison, un petit sondage dans le plâtre du mur est de notre futur salon séjour avait mis à jour, au niveau d'un (certes large) conduit de cheminée que nous voulions supprimer, ce qui semblait être une belle pierre... Eh bien, après avoir démonté la petite cheminée en marbre qui était posée devant, Sébastien a trouvé ça...








On peut donc dire qu'on a gagné une cheminée pour notre salon! :) (Ci-dessous, la fameuse photo post-déblaiement... C'est vrai que c'est mieux, non?)


Et voilà : encore un bon week-end de boulot! ^_^

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