13 et 14 avril (2013) : on débroussaille et on bine!

Eh oui, c'est le retour du "titre qui rime" (enfin, je vais essayer de me creuser les méninges à chaque fois pour trouver quelque chose qui corresponde! ^_^). Je suis sûre que ça vous a manqué! Ce week-end, il ne vous a certainement pas échappé que le soleil était de sortie... Nous en avons profité pour nous occuper un peu des extérieurs à Bessou (enfin, continuer)... Il y avait pas mal de choses à faire, et notamment gérer une excellente surprise arrivée mercredi...

ZE surprise du mercredi...

Je mentirais si je disais que la surprise était encore totale le mercredi. Le week-end dernier, j'avais en effet récupéré un avis dans la boîte aux lettres de Bessou indiquant que macopinefanny m'offrait un arbre fruitier pour mon anniversaire, et pas n'importe quel arbre : un amandier! Or, je rêvais d'en planter un à Bessou, parce que j'ai des souvenirs très marquants d'un immense amandier en fleur chez un voisin de mes parents (pas très loin de là, d'ailleurs). Donc après une petite danse de la joie avec mon petit papier, j'ai patiemment attendu le mercredi que me soit livrée "la bête"... Ensuite, mon amandier a patiemment attendu ce samedi pour que je l'installe à sa place...

ZE paquet surprise!

Oh, un arbre!

Yeah, trop bien, il est autofertile (ça veut dire que l'arbre n'a pas besoin de copains pour produire des fruits)!

Primo, creuser le trou. Par chance, la motte de cet arbre n'est pas très volumineuse, donc je n'ai pas eu trop de mal à parvenir à la grandeur souhaitée...

Deuxio : installer l'arbre!

Tercio : pailler le pied avec du vieux fumier de cheval bien décomposé puis recouvrir le tout de sciure.

Et voilà! Tu as vu Fanny, comme il est bien installé ton arbre? ^_^ Encore un énorme merci pour cette excellente idée!

Fleurir notre muret tout neuf et piquer le mur de l'escalier de Mata avant d'installer des grimpantes

Même si nous n'ouvrirons pas les chambres dès cet été, je me suis mis dans l'idée de fleurir un peu notre environnement immédiat (y a pas de raison, non mais! ;-) ) Cela dit, avec un site en travaux, où des brouettes, des bétonnières, des camions et des tas de sable transitent régulièrement, où un tas de pierres est stocké là avant d'être réutilisé ici, etc., c'est vite compliqué de trouver un seul espace qui devrait rester à peu près tranquille pour quelques mois. J'en ai trouvé deux. :) Le premier, le muret rebâti par la commune en novembre dernier, était effectivement tout prêt : il n'y avait qu'à nettoyer un peu les "mauvaises herbes" pour laisser le temps et la place aux plants de s'installer. 

En rangs serrés pour fleurir le muret qui accueillera une partie de nos hôtes à leur arrivée à Bessou : aubriette, coréopsis, oeillet mignardise, corbeille d'argent et erigeron (achetés au pépiniériste qui se trouve à moins d'un kilomètre de là. Si c'est pas du circuit court, ça!)...

Tout le monde a trouvé sa place?

Alors c'est parti : on plante et on arrose!

Le second espace "végétalisable", le mur de l'escalier de Mata (c'est le petit nom de la vieille maison, celle qu'on ne rénove pas tout de suite), a nécessité de piquer (encore) un peu d'enduit au ciment histoire d'éviter de trop salir la plate-bande par la suite...

Etat initial : dimanche matin

Après nettoyage des gravats, Sébastien a retourné une bande de terre le long du mur, qu'il a amendée au fumier de cheval et allégée d'un peu de sable. J'y ai ensuite semé des capucines et de l'ipomée volubilis. Si ça fonctionne, on devrait avoir ici des belles plantes grimpantes et fleuries pour l'été!

Tant qu'on y était, on a fini de nettoyer l'escalier en lui-même, ou plutôt le "palier" devant la porte d'entrée de la maison. Etat initial vu depuis le pied de l'escalier...

Après nettoyage

Vu de plus près...

Pas encore parfait, mais il y a du mieux! ^_^

Débroussailler!

Et il était temps! Vu comment l'herbe avait poussé en une semaine, nous aurions très vite été complètement débordés par toute cette végétation (vu la hauteur, c'était trop tard quasiment partout pour passer la tondeuse).

Au travail!

Ouf, on respire mieux, par ici!

Silo à granulés : ça devrait le faire!

La semaine dernière, nous avions réalisé et rempli un coffrage pour redonner un côté un peu plus "carré" à la porte que Sébastien avait ouverte dans le futur silo à granulés (qui alimentera la chaudière bois). Nous avons démonté le coffrage ce dimanche, et même s'il y a un ou deux petits espaces où le béton n'est pas allé, le tout a l'air solide et devrait sans problème permettre d'installer le système de fermeture.

L'ouverture dans le silo à granulés a des bords un peu plus droits sur lesquels il devient envisageable de fixer des rails métalliques...

Dans la famille "bonnes nouvelles"

Nous avons reçu ces derniers jours les confirmations officielles de l'attribution de trois subventions que nous avions demandées pour nous aider à boucler le projet. Voilà qui nous aide à le considérer d'un autre oeil! Nous tenons donc ici à remercier chaleureusement les élus du Conseil général du Lot-et-Garonne et du Conseil régional d'Aquitaine, et les instances dirigeantes de l'ADEME, qui ont voté l'octroi de ces aides, et surtout les techniciens qui ont étudié et défendu notre projet. Mille mercis à vous!

Séquence nature à Bessou

Ces deux belles journées nous ont permis de bien profiter de la nature qui s'éveille (ici, un fond de violons serait le bienvenu... ^_^) et notamment de s'extasier sur les (futures) fleurs des pivoines (une de mes fleurs préférées) et des très vieux poiriers se trouvant devant la maison. Dans les deux cas, cela m'a emplie de joie, car j'avais eu peur que la chute du sapin du hangar tout près des poiriers et la petite taille que je leur avais imposée ensuite les aient traumatisés. Quant aux pivoines, je les avais cru perdues suite à leur mise en jauge, car elles n'était guère vaillantes à l'entrée de l'hiver, et jusqu'à récemment encore, je n'avais vu que les tiges sèches et mortes de l'an passé. J'ai donc exécuté une deuxième danse de la joie autour de mes pivoines ce samedi! Elles devraient même donner plusieurs très belles fleurs malgré le traumatisme de leur déménagement. Comme je le disais, elles sont actuellement en jauge, ce qui signifie qu'il faudra encore les changer de place une fois, pour les installer à leur emplacement définitif cette fois, mais ce qu'elles ont déjà vécu était le plus dur a priori. Il est possible qu'elles aient été plantées par mon arrière-grand-mère, Inès (nous avons cent ans d'écart!), une forte femme qui a maintenu la ferme de Bessou plus qu'à flot pendant que son mari était à la guerre (celle de 14-18). Ça explique aussi que je souhaite les conserver. :) Oh, et les buis transplantés ont eux aussi tous repris, visiblement. Notre paysagiste a fait du bon boulot!

Hourra! Hourra! Mes pivoines ont repris!!! 

Un joli bouquet des fleurs des très très vieux poiriers qui sont devant la maison. En passant, un ancien du village nous a dit que c'étaient des poires à cuire (pas à consommer nature, quoi). C'est noté! :-)

Nous avons aussi été cléments dans notre débroussaillage : par endroits, dans notre grande magnanimité, nous avons épargné ces grandes fleurs blanches (qui apparemment sont de la monnaie-du-pape - ça alors, je pensais que ça fleurissait seulement violet! Bon, d'ici l'été on devrait être fixés!), une belle touffe d'euphorbes et ce que je pense être des arums sauvages. 

On a laissé à l'abricotier du pigeonnier sa cour d'admiratrices (de la monnaie-du-pape?)

Et on a gardé ici ou là quelques touffes de ce que je pense être de l'arum sauvage (quelqu'un pour confirmer ou corriger?)

Et voilà pour notre week-end jardinage à Bessou! Personnellement, ça m'a ressourcée, de passer autant de temps dehors! :)