dimanche 29 juillet 2012

27, 28, 29 juillet (2012), ça a "dépoté"!

Vaste programme que celui de ce week-end! Nous sommes fourbus, mais très contents : je pense que nous avons rarement été aussi productifs!

Four à pain : couvert! (et joli! :) )
Vous nous aviez laissé la semaine dernière alors que nous avions recouvert le four à pain d'anciennes plaques d'Everite. Vendredi, Sébastien a donc profité d'un jour de "repos" pour aller finir de toutes les fixer sur la charpente. Cela dit, le rendu esthétique ne nous plaisait pas trop ; malgré un petit doute sur le poids que nous allions rajouter sur notre charpente provisoire, nous avons tout de même tenté le coup et avons tout recouvert d'anciennes tuiles canal récupérées du four à pain et ailleurs sur le site... Pour l'heure, tout cela tient en place! ^_^ (Et en tout cas, c'est nettement plus joli!). Sébastien était chargé de se promener sur le toit pour placer les tuiles tandis que je faisais les trajets pour les récupérer sur leur lieu de stockage...









Et voilà une bonne chose de faite! Espérons que tout cela ne bougera pas pour les prochaines années, le temps que nous entreprenions la véritable (et définitive) réfection du four à pain...

Transformer une fenêtre en porte... c'est fait!
Les deux futures chambres d'hôtes du rez-de-chaussée (celles qui seront accessibles aux personnes à mobilité réduite) étaient originellement un salon et une salle à manger desservis par un même couloir ; or, comme nous allons utiliser ce couloir pour aménager les salles de bains, l'accès aux chambres se fera directement par l'extérieur. Le problème est que jusqu'à hier, seule une de ces deux pièces disposait d'une porte sur le jardin ; dans l'autre il y avait une fenêtre. Qu'à cela ne tienne : nous en avons fait une porte!

D'abord, tracer des traits bien droits... 

 ... puis donner un coup de disqueuse. Dehors...

... puis dedans! Evidemment, ça fait un chouïa de poussière! 

 Quelques coups de marteau, burin et masse plus tard... on a une porte!

Déblaiement de la pièce en question...
Autre bonne raison de pratiquer cette ouverture maintenant et pas plus tard : la pièce était pleine de gravats plus ou moins anciens, le tout sur terre battue ; évacuer tout cela en ayant à passer les brouettes par le couloir pour ressortir par la pièce voisine avant de repasser devant la fenêtre n'était tout simplement pas envisageable! Avec une bonne porte, cela devient nettement plus simple...

 Au début, pas évident de savoir par où commencer!

Petit à petit, cependant, on fait place nette. 

L'ancien plancher était posé sur un vide sanitaire : les lambourdes reposaient sur de très grosses pierres plates disposées régulièrement sur la terre battue... Et il a fallu les évacuer aussi!

L'âtre de la cheminée aussi reposait sur des pierres, ainsi que tout le tour de la pièce. 

 Ceci est un morceau de racine de figuier (qui s'était tranquillement faufilée entre les gravats et la terre battue du sol). Jusqu'à récemment, je croyais que c'était un vieux tuyau (à cause du diamètre de la bête et de son aspect tout lisse)... O_o

Après bon nombre de voyages en brouette (que j'ai laissé faire à Sébastien, à cause du dénivelé en montée jusqu'aux tas de pierres et de gravats... Hum!), tout est à peu près nettoyé! 

Et ensuite, devinez ce qu'on fait? On pique les murs! ^_^
Tout ça nous paraissant trop propre, nous avons donc décidé sur-le-champ de recouvrir de nouveau le sol de gravats... en piquant les murs! :) Nous espérions n'avoir pas trop de difficultés ici, mais nous avons découvert que la plinthe en bas du mur était en bon béton assez résistant, et que sur certains murs, le tiers inférieur était recouvert d'un enduit au ciment assez coriace... Heureusement, sur le reste de la pièce, l'enduit se détache assez bien, ce qui permet d'aller se faire un peu plaisir quand on en a assez de ne pas avancer très vite. Au final, nous avons quand même fait tomber pas mal d'enduit.








Et le reste...
Quand notre petite fille était réveillée, nous nous sommes occupés à divers petits travaux dont des photos ici n'auraient pas grand intérêt, mais sachez que j'ai redonné un peu d'air à la terrasse en rabattant largement les kiwis, dégagé en partie l'escalier que l'on devine ci-dessous (dans sa partie haute, il était passablement encombré de lierre sec, de ronces et même, m'a-t-il semblé, d'un ou deux très jeunes arbres) et que nous avons un peu avancé au piquage de notre mur "de pause".


Et voilà pour cette semaine! Evidemment, nous serons de nouveau sur le pont le week-end prochain! D'ici là, bonne semaine à tous!

dimanche 22 juillet 2012

20, 21 et 22 juillet (2012) : et un toit de posé!

Rebonjour, vous tous! Me revoici pour vous donner des nouvelles, d'autant plus qu'avec un nouveau week-end de trois jours, nous avons encore pu bien avancer!

Le gros effort du week-end : couvrir le le four à pain!

Pour commencer, il a fallu préparer toute la structure porteuse de nos plaques d'Everite : en gros, deux poutres principales (quatre, en fait : deux au-dessus du four proprement dit, et deux autres au-dessus du reste du bâtiment) portant des cales où viennent s'appuyer les chevrons auxquels sont fixées les plaques de la couverture... Après quoi, il a fallu mettre tout ça en place et assurer un minimum d'ancrage avec du ciment et de la chaux.






Justin, toujours prêt, est le prince du béton (et toujours avec grande classe! ^_^)



On scelle les poutres porteuses dans les murs...

Ensuite, il a fallu finir de démonter et déplacer nos fameuses plaques d'Everite depuis le hangar jusqu'au four à pain. Ce n'est pas bien loin, mais tout de même, chacune de ces plaques pèse son poids (et comme vous l'imaginez, c'est très pratique à transporter... ^_^) ; ça valait bien un petit footing, je pense!

Nous avons essayé de respecter l'ordre de démontage/remontage (Justin : "Alors, les plaques du bas sont en haut, sachant que la première démontée est en dessous, sauf pour le premier tas, où on a fait l'inverse..." Lucile : "... (O_o)")

Et l'appentis du hangar est maintenant à découvert!

Et c'est parti pour le remontage!

Mon père et sa compagne, de passage dans le coin, ont apporté leur pierre à l'édifice...

Et voilà, c'est couvert!

Pour résumer, depuis mon point d'observation fixe, au fil de ces trois jours, on a pu voir ça :



 


La suite : finir de fixer toutes les plaques (pour l'instant, seules les premières lignes en partant du bas sont bien vissées dans les chevrons) puis les recouvrir avec les tuiles canal d'origine pour améliorer le rendu esthétique (en espérant qu'il nous en reste assez pour recouvrir tout le toit, ce qui est loin d'être sûr...) - vous pouvez voir l'esprit en bas à droite sur la photo précédente...


Chi va piano va sano : on "pique pour voir" un nouveau bâtiment...
Quand nous sommes sur le chantier, nous avons notre petite fille avec nous. Si pendant qu'elle fait la sieste, nous pouvons nous consacrer à de grosses tâches tous les deux en même temps, quand pitchounette est réveillée, on ne peut guère se lancer ensemble dans de gros travaux ou avancer dans des endroits un peu dangereux. C'est la raison pour laquelle, depuis la semaine dernière, nous avons commencé à piquer la façade d'un autre bâtiment du site (sur le devenir duquel nous n'arrivons pas à nous décider) qui se prête bien à ces considérations puériculturo-sécuritaires... Je vous présente donc la vieille maison biscornue dénommée Mata (par mon arrière-grand-mère ; aucune idée quant au pourquoi de ce nom...) qui se dégage (tout) petit à petit de son enduit de façade tristounet... L'enduit est coriace ; ça ne va pas être de la tarte! ^_^





Et puis, quand même (je vous l'avais promis!), la nouvelle plaque en béton armé pour protéger notre compteur d'eau (avec un morceau de l'ancienne posé dessus. Si avec ça il n'est pas protégé! ^_^



 Voilà voilà! Merci à nos aides du week-end et à la semaine prochaine!

mardi 17 juillet 2012

14, 15 et 16 juillet (2012) : on a fini de piquer!

Voici le billet de compte-rendu de nos travaux du week-end un peu plus tard que de coutume... C'est que le week-end s'est prolongé jusqu'à hier, lundi, à la faveur d'un jour de congé fort judicieusement posé. Nous avons donc pu bien avancer, encore une fois...

Piquage des murs, ça c'est fait!
Dans ce qui sera le coin nuit de notre appartement, il nous restait deux bouts de murs à piquer, devant lesquels nous avions entassé divers objets plus ou moins réutilisables. La première tâche de cette session de travail a donc consisté à opérer un tri et une légère translation du tas en question afin de pouvoir accéder aux murs qui nous intéressaient...

LE tas, samedi matin...

Après tri et translation, il ne reste dans cette pièce que les anciens chevrons et poutres que nous sommes susceptibles de réutiliser à proximité (notamment pour la réfection du four à pain tout proche).

Et voilà, maintenant on peut commencer! Par exemple en se débarrassant de ce bout de cloison restant, là...

Bon, je vous passe les détails : on a buriné, on a martelé, on a donné des grands coups de masse, on a transpiré (eh non, nous ne sommes pas des super-héros...), parfois c'était dur, et à d'autres endroits moins... Bref : on a fini de piquer les murs.


  

Mon frère Justin, qui passait par là, a été réquisitionné pour les finitions! 

Et hop, un bout de mur en moins! 

Ta-daaaaa! C'est fini! Bon, il restera bien cette fenêtre à rouvrir, là, mais ce sera vite fait. Nous préférons attendre le dernier moment avant de laisser la maison ouverte aux quatre vents! ^_^



Le four à pain
Pour la suite, nous avons décidé de sortir un peu profiter du soleil enfin revenu en continuant de déblayer le four à pain (dont, je vous le rappelle, le toit s'est effondré il y a plusieurs années), l'idée étant de lui redonner une toiture provisoire pour éviter que les murs ne tombent à leur tour...


Sous la couche de terre et de tuiles cassées, une dalle ; c'est bien plus pratique que la terre battue, pour déblayer! Quelque part, on peut dire qu'on a de la chance!

Justin et Sébastien se relaient au déblayage... 

De mon côté, j'évacue les tuiles cassées et je range celles qui pourront nous resservir


Oh, mais qui voilà, qui pointe le bout de son nez? 

Mesdames et messieurs, je vous présente la salamandre de Bessou!

Comme vous le voyez, nous étions ravis de cette rencontre, d'une part parce que nous n'avions jamais vu de salamandre vivante "en vrai", et d'autre part parce que nous sommes toujours contents si les p'tites bêtes se plaisent bien chez nous (c'est plutôt bon signe sur la qualité de notre environnement immédiat!)

La question dès lors était : où relâcher cette charmante bestiole? Un petit coup de fil à macopinejulie (celle qui connaît les chauves-souris et les papillons, entre autres!) et nous sommes partis déposer notre bonne surprise du jour dans un sous-bois tranquille... Une jolie façon de terminer la journée de dimanche!

Sébastien va chercher toutes les tuiles qu'il peut récupérer...

A la fin, on y voit plus clair! 


Pour bien dégager le toit, Sébastien a utilisé les grands moyens : la pelle!


Déblayage : fini! (hormis encore quelques tuiles cassées et autres gravats à l'extérieur, près de la porte, mais en quelques brouettes, ce sera réglé!) Etape suivante : réfléchir à comment fixer une charpente provisoire pour la toiture... Pour la couverture, nous sommes allés récupérer des plaques d'Everite d'un appentis que nous voulons démonter et avons réfléchi le système de fixation à partir de là...
  
 Justin est revenu nous aider le lundi

Nous partons donc sur un système de deux pièces en bois latérales portant des encoches 
où viendront reposer les chevrons...


"Y a plus qu'à!"

Et voilà : encore un week-end productif! Merci beaucoup Juju pour ton aide précieuse! Au programme la semaine prochaine : finir la charpente et couvrir le four à pain avec sa toiture provisoire... Allons-nous y arriver? Réponse au prochain épisode!

P.S. : en parlant de prochain épisode, nous devions vous raconter ce qu'était devenu notre couvercle en béton pour le compteur d'eau fabriqué la semaine dernière : il n'était pas assez armé, donc nous en avons fait un autre, bardé de tiges métalliques dans tous les sens, cette fois! ^_^ Il sèche encore à l'heure où je vous parle. Nous verrons bien ce que ça a donné dans quelques jours!