dimanche 30 septembre 2012

28-30 septembre 2012 : A la fin du mois, refais des gravats!

Comme promis la semaine dernière, ce week-end a été consacré au maniement de la masse pour détruire les dalles qui n'étaient pas réutilisables dans la maison... C'était le cas pour deux d'entre elles. A ce stade, je précise juste que, étant personnellement débordée de travail, je n'ai pas du tout relevé mes manches du week-end, si ce n'est pour aller prendre quelques photos de temps en temps. Tous vos commentaires d'encouragement, d'admiration béate et autres louanges à Sébastien seront donc hautement appréciés!

Dalle "de la future chaufferie"
Les images se suffisent à elles-mêmes et m'épargnent tout commentaire... 

On commence par attaquer le sol au niveau du seuil... (Pour des questions de disposition de la chaufferie, à terme cette porte sera murée pour en rouvrir une sous la fenêtre qu'on devine à droite - et qu'on voit très bien à gauche de la porte sur la photo suivante)



Fini! La partie de dalle que l'on voit au premier plan a semblé bonne aux maçons lors de la réunion de chantier, donc on la conserve!


Prochaine étape dans cette pièce : vider la fosse étanche pour pouvoir la remplir de tous ces gravats et débarrasser la pièce! Peut-être cela sera-t-il fait la semaine prochaine? Nous verrons bien si nous parvenons à trouver une pompe d'ici là!


Dalle des futures salles de bain des chambres du rez-de-chaussée
L'une des caractéristiques indispensables de chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite (c'est-à-dire susceptibles d'être utilisées, entre autres, par des personnes en fauteuil roulant) est d'être totalement de plain-pied. Dans la configuration actuelle, seul le couloir derrière les futures chambre était doté d'une dalle, qui plus est plus haute que le futur niveau du sol. Il nous fallait donc la casser pour pouvoir décaisser et obtenir en fin de compte un seul et même niveau entre les chambres et leurs salles de bains... Allez, hop, c'est parti!




La dalle est cassée! Plus qu'à tout déblayer! 


C'est à cause de ce morceau que, sans vouloir faire de comparaison inappropriée et de mauvais goût, nous appelons cet endroit "le couloir de la mort" : le fait de déblayer cette portion a pris presque autant de temps que tout le reste du couloir. Le phénomène s'était déjà produit aux étapes précédentes. Aurions-nous trouvé une faille spatio-temporelle?




Au fur et à mesure de sa progression, Sébastien mettait aussi à jour le mythique drain qu'on nous disait se trouver à cet emplacement (je dis "mythique" parce que mon grand-père et mon grand-oncle l'avaient plusieurs fois mentionné à la génération suivante, mais que personne ne l'avait jamais vu). 

Ouf, fini! 

Dans l'autre sens... On voit que, pour la pose des tuyaux d'évacuation, c'est l'emplacement du drain ancien qui avait été repris pour sortir de la maison.

Il nous semble qu'il reste encore quelques centimètres de trop pour arriver à un niveau correct pour installer les différentes couches du futur sol (lit de gravier, isolant, dalle, chape, carrelage) ; nous allons régler cette question avec le maçon dans le semaine et serons donc sans doute amenés à creuser encore un peu ici.

Vous reprendrez bien un peu de piquage de murs?
Eh oui, ça nous manquait! :) Et surtout, nous ne sommes pas satisfaits de l'aspect du plus gros des bâtiments du site : même si ce n'est pas celui que nous rénovons dans le cadre de nos chambres d'hôtes, il est quand même incontournable dans le paysage de Bessou. Comme il ne restait que peu de temps disponible avant de quitter le chantier et qu'il n'était pas possible d'entreprendre de tâche plus en rapport avec nos urgences du moment, Sébastien s'est attelé à débarrasser cette bâtisse (que nous appelons - parce que mon arrière-grand-mère le faisait, paraît-il - "Mata") de son enduit pour mettre à jour les vieilles pierres...







Et voilà, encore un peu de gravats à charrier! Et un aspect tout à fait différent pour cette façade qui s'esquisse... Nous ne savons pas trop encore comment nous allons nous débrouiller pour piquer les murs jusqu'en haut (nous estimons la hauteur au niveau du faîtage à environ sept mètres), mais le rendu risque d'être autrement plus chaleureux!

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